- L'agonie de la rue
L'intrigue débute dans la rue. Sombre et mystérieuse, elle fait la part belle à une réalité tout sauf aguichante: la misère de ceux qui, chaque soir, tentent de trouver une petite place au chaud. Certains y reconnaîtront un lieu au caractère quasi symbolique de Bruxelles.
Une surcouche fictive fait office de situation de départ: un mouvement inconnu constitué de plusieurs hommes, au moins, s'approche des mendiants. Avec quelques euros, ils obtiennent de certains d'entre eux une allégeance relative.
- Première impression
Plongée sur le personnage principale de L'agonie de la rue. John est dans la trentaine et son profil est décrit par un analyste des services de renseignements britanniques. De même la manœuvre en cours au coin de la rue est soumise aux hypothèses de l'agent anglais. A tort ou à raison, une certaine paranoïa s'empare d'hommes qui s'annoncent être des adversaires de John et de ses compagnons.
- Ce sera au moins deux pages
L'élément déclencheur, presque absurde tant cela semble impossible. Au sein de la rédaction d'un quotidien national, un jeune journaliste se trouve confronté à une information invraisemblable. Un gérant de décharge d'immondices découvre par hasard les cadavres de plusieurs personnes. La police et les autorités judiciaires communiquent relativement peu, les éléments d'enquête sont fractionnés et ne trouvent pas encore de sens. L'énigme est entière mais une rumeur circule: les corps sont ceux de mendiants.
- Mauvais calcul
L'intrigue progresse encore d'un cran par le biais d'un personnage inconnu, J. pour Jacques. Ancien du mouvement et proche de John, l'homme rencontre clandestinement un agent corrompu de la sûreté de l'état belge. Au fil de leur discussion il apparaît que le mouvement, très ancien, dirigé par John, craint de devenir le bouc émissaire d'une situation qui leur échappe. Le message passe mais les pressentiments de Jacques s'avèrent, in fine, exacts. Il le paie de sa vie.
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